Au printemps 2023, dans quatre régions (Auvergne-Rhône-Alpes, Hauts-de-France, Île-de-France et Nouvelle Aquitaine), des personnes issues du réseau Anact-Aract, d’entreprises, d’associations et syndicats, de territoires et d’organismes de recherche, ont imaginé collectivement le travail et ses conditions en 2050. Avec l’aide de facilitateur·ices du Réseau de l’Université de la Pluralité (Chloé Luchs, Daniel Kaplan, Déborah Castelin) et de l’Onde Zéro (Ingrid Kandelman), elles ont inventé six entreprises fictionnelles de 2050 et le travail qui va avec.
Trois artistes (Aurélie Champagne, Marianne Tricot et Jérôme Bouquet) ont retranscrit, sous la forme d’une Bande Dessinée, un aspect des histoires imaginées par les groupes.
Les six entreprises fictionnelles
- L'ER : service de “régénération territoriale” à partir de la collecte de déchets.
- Optimal : conception et vente d’implants et de prothèses à vocation « d’optimisation ».
- Partynder : une plateforme numérique dédiée à la Fête.
- De la Terre à la Terre : nourrir la population d’un territoire, depuis l’agriculture jusqu’à la restauration.
- Transalim : coordonner les activités nécessaires à l’alimentation dans une “Tour” de 10 000 habitant·es.
- [Sans nom : l'entreprise se désigne par un symbole et un son] : bureau d’étude qui conçoit des habitats mobiles à partir de déchets.
Et après ?
Sur la base de ces récits :
- Un “atelier d’atterrissage”, le 12 octobre 2023, a permis aux agents de l’Anact-Aract de s’approprier les récits et d’en tirer des des pistes d’action pour le présent.
- U+ a produit une synthèse des idées et des pistes de réflexion issues, à la fois des récits fictionnels, et de l’atelier d’atterrissage. Celle-ci est intégrée dans le rapport final du projet.
- “Le travail de demain, préparons-le !” : un kit destiné aux PME pour ouvrir un dialogue sur le travail de demain.
- “Le travail qui vient : une expérimentation de prospective creative” : cet article dans la Revue des Conditions de Travail (juillet 2024) propose un bilan du projet sous le regard croisé des coresponsables du projet (Ingrid Kandelman, Daniel Kaplan) et de l’Anact (Amandine Brugière, Ségolène Journoud)