“Les gens s’impliquent dans la Transition pour plusieurs raisons :
Rencontrer leurs voisins
Avoir l’impression de participer aux changements dans le monde, aujourd’hui et pour les générations futures
Surmonter cette impression d’être déconnecté de soi, des autres et de son environnement
Parce qu’il semble plus faisable de s’attaquer aux défis majeurs de notre époque en agissant au niveau local
Catalyser toutes sortes de nouveaux projets, idées d’entreprises et d’investissement
Se doter de nouvelles compétences
Participer à la création d’histoires vivantes et inspirantes là où on habite
Se reconnecter aux autres, à la nature et à ce mouvement historique et passionnant qui se met en marche
Parce qu’ils ont l’impression que c’est « juste »
Parce qu’ils ne se sentent plus représentés par la politique et veulent retrouver le sentiment de pouvoir agir sur le monde qui les entoure”
– Réseau Transition, Le guide essentiel de la transition, 2016
La transition peut-elle vraiment venir des territoires ? Si oui, quelle(s) “transition(s)” ? Quels territoires ? Les territoires de qui ?
Les récits de transitions écologiques (choisies, en tout cas) sont volontiers des récits de territoires, souvent assez petits. La ville, le village, le bassin, la “biorégion”, seraient la bonne échelle à la fois au plan sociologique et démocratique, énergétique, alimentaire… L’image de territoires reverdis, réconciliés, ralentis, satisfait sans doute aussi une aspiration bucolique. Mais elle s’oppose assez radicalement aux tendances dominantes depuis deux bons siècles. Et elle continuera de le faire demain, notamment si le changement climatique provoque des déplacements massifs de population.
Intervenant.e.s
- Sabrina Calvo, écrivaine de science-fiction, game designer, éducatrice
- Charlotte Marchandise, adjointe au maire de Rennes, “candidate citoyenne” à l’élection présidentielle de 2017, présidente du Réseau Français des Villes Santé de l’OMS