La recherche récente ouvre des perspectives vertigineuses à propos du vivant : sur son caractère relationnel, sur l’interdépendance entre des organismes complexes tels que les nôtres et les milliards de micro-organismes qui les peuplent, voire les composent ; sur les capacités sentientes voire sociales d’espèces, par exemple végétales, qu’on en pensait dépourvues…
Peut-on encore assigner des frontières bien nettes au vivant ? Est-ce d’ailleurs utile ? Mais si ce n’est pas le cas, quelles sont les limites ? Peut-on, par exemple, être à la fois vivant et machine ? Ou bien imaginer que des espèces différentes trouvent des manières de communiquer ? Et que faire de ce savoir, nous-autres humains : augmenter sans limites nos propres capacités de vie, ou bien les négocier avec celle des non-humains ?
Intervenant·es
- Aniara Rodado, chorégraphe, artiste et chercheuse – chorégraphie au-delà de la danse, danse au-delà du corps humain
- Thomas Heams, enseignant-chercheur à AgroParisTech, auteur d’Infravies – Le vivant sans frontières, Seuil, 2019
- Didier Coeurnelle, vice-président de l’Association française transhumaniste et co-président de la Healthy Life Extension Society (Heales).