“Article 1. Les êtres humains, les intelligences artificielles conscientes, les cyborgs et les autres formes avancées de vie bénéficient d’un droit universel à ne pas subir la souffrance, à s’améliorer et à vivre sans limite de temps via la science et la technologie.
Article 2.La loi fait interdiction aux groupes culturels, ethniques ou religieux de promouvoir des politiques publiques qui restreindraient les sciences de l’extension de la vie ou la santé du public (…)
Article 6. Le vieillissement involontaire sera considéré comme une maladie. Tous les gouvernements chercheront activement à augmenter de manière radicale la durée de vie et la santé de leurs citoyens en leur offrant les technologies médicales adéquates pour éviter le vieillissement involontaire.”
– Parti Transhumaniste (USA), “Déclaration des droits transhumains”, 2015
La technologisation de la santé ne date pas d’hier, mais les progrès du numérique et des biotechnologies lui font aujourd’hui franchir de nouveaux seuils. Pour les professionnels de santé, il s’agit évidemment de sauver des vies, mais bien d’autres choses sont également en jeu : le pouvoir médical et l’agentivité des “patients” ; la responsabilisation des personnes ou la normalisation des manières d’être ; la relation entre soin, care et conditions de vie ; la marchandisation de la médecine et le destin des données de santé… Et dans le même temps, d’autres usages des technologies se développent à partir des marges, comme l’illustrent les réseaux de patients.
En imaginant un futur où les technologies en développement auraient porté tous leurs fruits, à quoi ressemblerait le système de santé ? Quelles possibilités inédites s’ouvrent-elles ? Quels risques ? Quelles alternatives ?
Intervenant·es :
- Introduction : Christine Balagué, titulaire de la Chaire Good in Tech
- Anita Burgun, directrice du laboratoire “Sciences de l’information et médecine personnalisée” (Inserm / Paris Descartes)
- Stuart Calvo, La Volte, directeur de collection, pilote du recueil Demain la santé
- Enguerrand Habran, Directeur du Fonds FHF Recherche & Innovation
- Magali Léo, responsable du plaidoyer, Renaloo
Animation : Daniel Kaplan, Réseau Université de la Pluralité
Vous allez être redirigés sur la page de l’événement sur le site web de la Gaîté Lyrique ou vous pourrez vous inscrire.
Conférence organisée avec la chaire “Good in Tech” de l’Institut Mines Télécom et SciencesPo.